La blockchain est une technologie de sécurisation numérique, qui va bien au-delà de son usage médiatique pour le bitcoin et les cryptomonnaies.
Pour un auteur de livre, ou un créateur de musique, ou d’un graphisme, il est devenu très accessible de protéger son œuvre par la blockchain. Voici comment faire.
Ce qu’apporte la blockchain à la protection d’une oeuvre
Déposer son livre ou sa musique dans une blockchain permet d’attester de manière infaillible de sa propriété, à une date et une heure précise. La blockchain est probablement la preuve la plus stable et indestructible de propriété intellectuelle.
En cas de litige, vous pourrez apporter la preuve de dépôt horodaté sur la blockchain, à votre nom.
Le mécanisme d’horodatage par la blockchain permet de posséder une preuve infalsifiable. C’est à dire que quand bien même quelqu’un chercherait à exploiter la dite œuvre, il n’aurait aucun moyen de fabriquer une preuve d’antériorité.
L’objectif est de prouver la propriété, et la paternité d’une oeuvre.
Comment protéger son oeuvre par la blockchain ?
Les auteurs et artistes peuvent depuis longtemps réaliser un dépôt auprès d’un organisme public (SACEM, SGDL …). Ce dépôt était numérique.
Mais la blockchain vient apporter une couche de sécurité bien plus forte, et indestructible, puisque l’information de la propriété est décentralisée, et n’est pas stockée à un endroit unique.
Pour la musique, la SACEM dispose par exemple d’un outil de protection par la blockchain, appelé MusicStart. L’organisme a collaboré pour cela avec la blockchain Tezos, développée en France et peu énergivore, pour proposer à tous les créatifs un service fiable de dépot musical.
Nul doute que les organismes dédiés aux droits d’auteurs d’autres formes de contenus, et notamment les livres, proposeront bientôt une solution. Et nous compléterons alors cet article.