歓迎
Je vais publier dans les semaines à venir une petite série d’articles sur quelques œuvres de l’esprit nippones, afin de vous donner un rapide aperçu de la créativité de ce pays empli de délicatesse et de symbolisme ancestral (je pense notamment à la beauté des jardins, omniprésents, à la richesse et à la diversité du spectacle vivant, à la poésie entourant l’art de l’ikebana et certaines traditions locales, à l’élégance des geishas, au raffinement de la cuisine etc.) tout en se positionnant à la pointe de l’innovation (on y quand même des « vestiaires » sécurisés à parapluie).
Petite précision en attendant, sachez qu’au Japon l’œuvre de l’esprit bénéficie de la protection du droit d’auteur jusqu’à 50 ans après la mort de l’auteur (c’est le minimum imposé par les traités internationaux), cette durée étant de 70 ans à compter de la publication de l’œuvre en matière audiovisuelle.
Je vous parle du Japon car s’est récemment tenu à Kyoto le Congrès annuel de l’Association Littéraire et Artistique Internationale (ALAI), association de défense et de propagation des principes juridiques assurant la protection internationale du droit d’auteur fondée à Paris en 1878, à l’initiative de Victor Hugo. L’ALAI fut en premier lieu à l’origine de la Convention de Berne de 1886 pour la protection des œuvres littéraires et artistiques. Elle a ensuite œuvré à la préparation et à la rédaction d’autres traités internationaux majeurs régissant aujourd’hui le droit d’auteur et les droits voisins (ex.: traités OMPI de 1996).
Il était donc naturel que ce collège international d’universitaires, de magistrats et hauts fonctionnaires, de praticiens représentant les intérêts des auteurs ou de leurs partenaires, fasse le point sur l’état du droit et ses perspectives d’évolution concernant un sujet particulièrement d’actualité, le nuage informatique. J’aborderai cette question dans un autre article tant le sujet est passionnant, intellectuellement comme en pratique.